Pourquoi faire du développement freelance ?
Le freelance a le vent en poupe depuis quelques années (merci le COVID) mais on entend de plus en plus cette petite musique désagréable annonçant la fin de ce mode de travail. Alors, pourquoi vouloir devenir développeur freelance ?
Freelance, vous avez dit freelance ?
Le freelance n’est pas un métier, c’est un statut. Ça désigne un travail indépendant, sans patron ni personnel. En gros, c’est un travailleur qui gère tout seul son entreprise, ses missions, etc. On en trouve dans beaucoup de domaines, par exemple dans le graphisme, la photographie, le marketing ou la création de sites web.
Le freelance, il a tout bon ?
Quand on pense freelance, on pense liberté ! Pouvoir travailler de n’importe quel endroit, s’organiser comme on veut, définir ses horaires sans devoir batailler avec Martine qui ne veut pas commencer trop tôt le matin ou terminer trop tard le soir parce qu’elle doit s’occuper de son petit dernier 😤 , pouvoir choisir les projets qui nous intéressent, être son propre patron, ne pas devoir collaborer avec des collègues pas toujours très flexibles (oui oui Martine, c’est de toi dont je parle)... Bref, travailler comme on veut pour pouvoir exploiter au mieux ses compétences.
Après c’est bien beau de vouloir se tourner vers le freelance mais encore faut-il tenir compte des contraintes liées à ce statut (parce que, oui, c’est sympa tout ça tout ça, mais tout n’est pas rose non plus, il ne faut pas rêver). Une grande liberté implique une grande incertitude (vous avez la référence ? 🕷️) … et aucune garantie de sécurité. Sans vouloir vous effrayer, il est important de savoir ce qu’implique ce statut :
- des revenus variables et non garantis
- pas d’avantages sociaux
- pas de congés maladie ou de congés payés (on rigole moins là hein 😰)
- pas de chômage ni de fonds de pension
Sans oublier la solitude qui peut parfois peser (parce que Martine avait au moins le mérite de remplir le silence avec ses anecdotes intéressantes).
Pourquoi faire du développement freelance ?
Malgré tous ces aspects négatifs, le freelance reste attrayant. Le salariat n’est effectivement pas la solution la plus appropriée pour l’épanouissement professionnel. On ne va pas se mentir, oui c’est plus “confortable” (et encore) mais, et c’est un grand mais, on y retrouve :
- des tâches rébarbatives ou répétitives
- des projets pas très attrayants
- des contraintes de délais. Vous me direz, les délais il y en a aussi en freelance… oui mais vous n’avez pas de patron qui va venir vous casser les pieds (pour être poli) et vous presser pour que vous terminiez (de toute façon si vous ne terminez pas, vous n’êtes pas payés… ça motive assez)
- des moyens souvent inadaptés
- un manque de challenge
- un manque d’expertise technique
- un lieu de missions imposé. Ça vous parle les SSII? (Société de services et d’ingénierie en informatique) Voilà. Tout est dit.
En tant que freelance, au contraire, c’est vous qui choisissez vos clients, vos missions et surtout, vous faites selon votre domaine de compétences (les développeurs back-end à qui on demande de faire du front, levez la main ✋).
Terminé la pression (à part celle que l’on boit, toujours avec modération bien entendu) : vous fixez vos tarifs et les délais.
Autre avantage et pas des moindres, le freelance peut se former de manière constante pour rester compétitif et répondre aux besoins des clients. Puisqu’il est libre de choisir ses missions et son organisation, le développeur freelance a le temps de se former et d’apprendre ce dont il a besoin.
Freelance ou pas freelance ?
Telle est la question n’est-ce pas. Alors oui, ce n’est pas de tout repos, ça demande beaucoup d’énergie (il faut savoir gérer son temps, développer sa clientèle, gérer les tâches administratives…) Bref, au départ c’est stressant (et pour mieux affronter tout ça, on vous donne des conseils pour favoriser le bien-être). Mais une fois lancé, le freelance gagne en qualité de vie (perso et pro) alors si ce statut vous tente, ce serait dommage de ne pas oser franchir le pas.
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